Le projet
Ateliers de sensibilisations destinés aux jeunes placés en Institutions Publiques de Protection de la Jeunesse (IPPJ)
OBJECTIF
Le but n’est nullement de supplanter ce qui existe déjà pour la réinsertion des jeunes. Il ne remplace ni le rôle de l’école et des enseignants, ni celui des Institutions et des éducateurs. L’idée qui est la nôtre est d’offrir, pendant qu’ils sont dans un milieu où tout est mis en œuvre pour une remise en question de leurs actes et des conséquences, une réflexion sur ce qu’ils sont à ce stade de leur vie. Les réconcilier avec une partie de leur histoire, leurs identités et leurs appartenances c’est déjà les réconcilier avec eux-mêmes. Nous avons comme objectif de ne jamais les interroger sur les raisons de leur placement en institution et cela dans le but de créer un espace de neutralité lors de la rencontre.
A PROPOS
Activ’ados un projet propulsé par l’ASBL Cadre qui est l’acronyme de Centre d’Actions pour le Développement des Relations Euro-méditerranéennes. De manière plus large, l’organisation vise à promouvoir des actions citoyennes entre l’Europe et la Méditerranée. Le travail de CADRE s’appuie sur l’action de l’auteure Malika Madi. Se basant sur son expérience et sa proximité avec des jeunes placés en IPPJ, Malika Madi se rend compte que le besoin pour ces jeunes d’espérer un avenir meilleur est bien là. Le projet Activ’ados est là pour accompagner ces jeunes dans la quête de leurs rêves en leur apportant des outils concrets pour y arriver.
ATELIERS
Le programme des ateliers se veut une ouverture vers la société et son fonctionnement afin de permettre aux jeunes de se projeter au sein même de cette société.
Les ateliers sont construits de manière à couvrir 8 mois d’accompagnement, à raison d’environ 2 séances par mois. Outre ces ateliers, Activ’ados souhaite également constituer une plateforme d’outils à destination de tout le personnel d’encadrement : professeurs, éducateurs, accompagnateurs … Cette plateforme servira de vecteur pour d’autres initiatives liées à notre thématique. Les gros titres de nos ateliers sont ; « Savoir & Comprendre », « Exprimer » et « Se (re)construire ».
Organisateur
Cadre ASBL
Malika est à l’initiative ce projet. Elle est écrivain – Conférencière, scénariste, dramaturge animatrice d’ateliers théâtre et d’écriture. Depuis 17 ans, elle informe et sensibilise les jeunes dans les écoles, à la problématique de l’immigration, la xénophobie, la radicalisation, le racisme. C’est lors d’un témoignage en IPPJ qu’est né ce Programme de reconstruction personnelle destiné aux jeunes en institutions ouvertes ou fermées.
BIBLIOGRAPHIE
Roman
Nuit d’encre pour Farah, Éditions du Cerisier, Cuesmes, 2000, (Prix de la Première œuvre de la Communauté française de Belgique)
Les Silences de Médéa, Éditions Labor, Charleroi, 2003, Les impressions Nouvelles, Bruxelles 2006
Chamsa, fille du soleil, Éditions du Cygne, Paris, 2010
« Artistes » Editions du Cygne, Paris, 2011
Collectif
Rompre le silence, Collectif des intellectuels maghrébins de Belgique (sous la direction d’Hassan Bousetta), Éditions Labor, Bruxelles, 2002.
Amour, j’écris ton nom, 23 auteurs belges colorient leur plume, collectif, Éditions Couleur livres, Charleroi, 2006,
Le jeu de la plume et du hasard, Éditions Memor (coll. Couleurs), Bruxelles, 2007
Belges sans en avoir l’air, Éditions Mémor, Bruxelles, 2003
Et le monde regarde, Liban été 2006, Éditions du Cerisier, Cuesmes, 2007
Théâtre
« Sucre, venin et fleur d’oranger » (Théâtre) 2013-2014, Premier Prix du Jury du festival
Bruxellons, 2016
Un homme libre, Espace Magh Bruxelles, Mars 2018
Essai
Je ne suis pas raciste, mais…, Éditions Luc Pire, Bruxelles, 2008, Réédition: Éditions M.E.O.
Bruxelles, 2012 (en collaboration avec Hassan Bousetta)
Maternité et Littérature, création et procréation, Editions du Cygne, Paris ; 1017
Scénario de Cinéma
The secrets of Médéa basé sur le roman « Les silences de Médéa ».
Documentaire
De mères à filles (en collaboration avec la RTBF) en cours de préparation.
Mes liens avec l’Algérie sont très étroits puisqu’une partie de ma famille y réside. Je continue aussi à nourrir une relation professionnelle et amicale avec des artistes tels que Slimane Benaïssa et Agoumi. Mon roman « Les silences de Médéa » est en voie d’adaptation cinématographique et nous comptons filmer ce long métrage en Algérie avec une équipe de tournage algérienne.